Le pommier (Malus domestica) est une espèce appartenant à la famille des Rosacées. Le pommier a dans sa composition plusieurs éléments indispensables à l’organisme: fer, phosphore, calcium, cellulose, hydrates de carbone, magnésium, vitamines (A, B1, B2, C). La pomme est tonique, diurétique, dépurative, antiseptique et laxative. Cet arbre fruitier a un tronc relativement petit et une couronne largement ramifiée. Les feuilles du pommier sont ovales et disposées en alternance. Les fleurs ont cinq pétales et sont blanches avec une légère teinte de rose. Le pommier est originaire d’Asie et on pense qu’il est cultivé en Europe depuis l’Empire romain.

Les principales maladies du pommier

Virus

Virus de la mosaïque de la pomme

La forme d’attaque la plus courante se manifeste sur les feuilles par des taches jaunes irrégulières. L’attaque est généralement observée sur un côté des feuilles. Lorsque les températures atteignent 18-20 °C, les taches deviennent brunes. Après l’attaque, les feuilles tombent. Cela entraîne une baisse de la production et un affaiblissement des arbres. Le virus se transmet par greffage, par le pollen et par les semences de pommes infectées. En pépinière, il peut être transmis par contact entre les racines.

Mesures de prévention et de contrôle:

• l’utilisation de greffons et de porte-greffes sains;
• l’élimination des arbres infectés du verger;
• planter des variétés de pommes résistantes.

Virus de la tache chlorotique du pommier

Des taches de décoloration circulaires ou rayées apparaissent sur les feuilles des pommiers. Sous l’effet des températures élevées, ces taches peuvent devenir brunes. Dans certains cas, les nervures des feuilles peuvent jaunir. Suite à l’attaque, les pertes peuvent atteindre 30-40%.

Mesures de prévention et de contrôle:

• l’utilisation de greffons et de porte-greffes sains;
• planter des variétés de pommes résistantes;
• le contrôle des jeunes plants de pommiers avant la plantation.

MYCOPLASMOSE

Prolifération du pommier (Phytoplasma mali)

Les premiers symptômes sont la stagnation de la croissance de l’arbre. Les bourgeons terminaux entrent en dormance et les bourgeons axiaux se développent fortement. Les pommiers deviennent ramifiés et touffus. Les arbres présentent une croissance verticale. Les feuilles sont plus petites et les fruits sont petits et insipides. La maladie se transmet par greffage et par contact entre les racines. La maladie est également transmise par plusieurs espèces de cicadelles.

Mesures de prévention et de contrôle:

• l’utilisation de greffons et de porte-greffes sains;
• le contrôle des jeunes plants de pommiers avant la plantation;
• une fertilisation équilibrée et une irrigation rationnelle.

BACTÉRIOSES

Chancre bactérien (Pseudomonas syringae pv. syringae)

La maladie s’attaque à toutes les parties aériennes des arbres et est favorisée par le froid et l’humidité. Des taches noires apparaissent sur les feuilles dans l’espace entre les nervures. Les taches fusionnent et détruisent la feuille entière. Cette maladie attaque les inflorescences mais ne progresse pas vers les branches. Les rameaux attaqués brunissent mais ne se plient pas. L’écorce des branches atteintes se fissure et les plaies deviennent claires. Des taches noirâtres apparaissent sur les fruits, d’où s’échappe l’exsudat bactérien.

Mesures de prévention et de contrôle:

• élaguer les branches affectées;
• ramasser et brûler les feuilles et les fruits tombés au sol;
• les traitements chimiques avec des fongicides spécifiques.

Brûlure bactérienne (Erwinia amylovora)

Il s’agit d’une maladie très dangereuse qui peut compromettre l’ensemble du verger. L’apparition de cette maladie est favorisée par une forte humidité atmosphérique, le vent, les précipitations et les températures élevées. Les arbres attaqués par cette maladie semblent brûlés par le feu. Les rameaux se dessèchent et brunissent, les fruits noircissent ou se tachent. Par temps humide, l’exsudat bactérien apparaît sur les zones affectées.

Mesures de prévention et de contrôle:

• la taille et le brûlage des branches affectées jusqu’à obtention de tissus sains;
• des traitements chimiques, appliqués après chaque pluie avec des fongicides spécifiques.

Galle du collet (Agrobacterium radiobacter pv. tumefaciens)

La maladie se manifeste par des tumeurs (galles) dont la taille varie en fonction de l’âge de la plante et de l’organe touché. Au début, de petites tumeurs lisses et molles apparaissent sur les racines, les tiges et, rarement, sur les branches ou les feuilles. Avec le temps, les tumeurs s’agrandissent, deviennent brunes ou noirâtres et prennent un aspect rugueux. L’agent pathogène pénètre dans le pommier par des blessures causées par des nématodes, la grêle, des insectes, etc. L’apparition de cette maladie est également favorisée par des températures comprises entre 22 et 30 °C et une humidité atmosphérique de 80 %.

Mesures de prévention et de contrôle:

• trier les jeunes plants de pommiers avant de les planter;
• les jeunes plants de pommiers doivent être plantés sur un terrain qui a été préparé en conséquence;
• désinfecter les ciseaux et les outils lors du passage d’un arbre à l’autre;
• tailler les branches atteintes jusqu’à la zone saine, appliquer un traitement à la bouillie bordelaise et recouvrir les plaies d’un enduit de cicatrisation;
• trempage des racines des jeunes arbres dans une solution de bouillie bordelaise à 1%;
• les traitements en cours de végétation avec des produits à base de cuivre.

MYCOSE

Chancre nectrien (Neonectria galligena)

La maladie pénètre dans le pommier par les blessures causées par la taille. L’écorce de la zone touchée s’exfolie et le tissu s’enfonce. Cela donne à la zone touchée un aspect cancéreux. Le champignon peut attaquer tous les organes aériens, y compris les fruits. Ceux-ci pourrissent et tombent. Si l’attaque est présente sur le tronc, l’arbre dépérit de manière irréversible.

Mesures de prévention et de contrôle:

• vérifier les jeunes arbres avant de les planter;
• la stérilisation des outils avec de l’alcool ou du chlore;
• l’irrigation et la fertilisation équilibrées;
• recouvrir les plaies résultant des travaux d’entretien avec un produit de colmatage des plaies de l’arbre;
• l’élagage des branches affectées.

Gale du pommier (Venturia inaequalis)

Cette maladie s’attaque à tous les organes aériens de l’arbre. De petites taches grisâtres apparaissent sur la face inférieure des feuilles. Les taches s’agrandissent et se couvrent d’un mycélium velouté. En cas de forte attaque, l’arbre perd ses feuilles pendant l’été. L’attaque des fleurs est similaire à celle des feuilles. Sur les fruits, apparaissent des taches grisâtres sous lesquelles les tissus durcissent, brunissent et se fissurent. Cela provoque une déformation des fruits et une perte de saveur. Divers pathogènes peuvent s’installer sur ces blessures.

Mesures de prévention et de contrôle:

• planter des variétés de pommiers résistantes;
• brûler les feuilles et les fruits tombés au sol;
• l’application de traitements pendant la période de dormance;
• traitements chimiques en végétation avec des fongicides spécifiques.

Oïdium (Podosphaera leucotricha)

L’attaque se produit sur les feuilles des jeunes rameaux sous forme de taches blanches. Celles-ci s’étendent et couvrent la totalité de la feuille. La maladie progresse et le mycélium devient grisâtre et poussiéreux. Les tissus attaqués se flétrissent et se dessèchent. Le champignon attaque également les jeunes fruits. Ceux-ci se couvrent d’un duvet mycélien blanc. Les fruits se fissurent et pourrissent.

Mesures de prévention et de contrôle:

• une fertilisation équilibrée;
• planter des variétés résistantes;
• brûler les rameaux et les fruits atteints;
• traitements chimiques en végétation avec des fongicides spécifiques.

Pourriture brune (Monilinia fructigena)

Cette maladie s’attaque à tous les organes aériens des arbres et provoque des dégâts importants les années froides et pluvieuses. Les feuilles atteintes pendent sans tomber, les fleurs brunissent et se flétrissent, les branches se recourbent en forme de crochet. Les jeunes fruits se ratatinent, brunissent et tombent massivement. La pulpe des fruits mûrs pourrit et des taches gris jaunâtre apparaissent à l’extérieur. Finalement, les fruits se momifient et restent sur l’arbre, assurant la transmission de la maladie l’année suivante. Le champignon passe l’hiver sur les fruits momifiés et dans l’écorce des branches attaquées.

Mesures de prévention et de contrôle:

• la cueillette et la destruction des fruits attaqués;
• l’élagage et le brûlage des branches atteintes;
• élagage des branches atteintes jusqu’à la zone saine, traitement à la bouillie bordelaise et couverture des plaies avec un produit de cicatrisation;
• traitements chimiques pendant la période de dormance avec des produits à base de cuivre;
• traitements préventifs en végétation avec des fongicides spécifiques.

Anthracnose (Glomerella cingulata)

L’attaque apparaît sur les fruits presque mûrs sous la forme de grandes taches brunes. Les taches s’agrandissent et développent à leur surface des formations circulaires représentant les fructifications du champignon. Les fruits se flétrissent, se dessèchent et tombent.

Mesures de prévention et de contrôle:

• brûler les fruits atteints;
• l’application de traitements pendant la période de dormance;
• traitements chimiques en végétation avec des fongicides spécifiques.

Rouille du cèdre et du pommier (Gymnosporangium juniperi)

Sur la face supérieure, on peut voir des taches jaunâtres, avec une légère teinte rougeâtre, sur lesquelles apparaissent de petits points noirs, représentant les fructifications du champignon. Sur la face inférieure, les tissus se gonflent et forment des fructifications fongiques allongées et jaunâtres. Le champignon développe ses premiers stades sur le genévrier, puis les spores sont transportées par l’eau et le vent et affectent le pommier.

Mesures de prévention et de contrôle:

• planter des variétés de pommes résistantes;
• l’élimination des arbustes spontanés dans le verger;
• traitements chimiques avec des fongicides spécifiques.

Pourriture du collet (Phytophthora spp.)

Les symptômes consistent en un flétrissement et un brunissement des feuilles. Les arbres ont une croissance ralentie et se dessèchent prématurément. Des lésions bactériennes cancéreuses apparaissent au niveau de la couronne. Par temps humide, les lésions se couvrent d’un suintement collant. Cette maladie se développe dans des conditions d’humidité excessive du sol.

Mesures de prévention et de contrôle:

• l’irrigation rationnelle;
• il n’existe pas de traitement pour cette maladie.

Les principaux ravageurs des pommiers

Tordeuse orientale du pêcher (Grapholita molesta)

Il a 3 à 4 générations par an et passe l’hiver sous forme de larve dans un cocon soyeux dans les fissures de l’écorce. Ce papillon s’attaque aux rameaux, aux feuilles et aux fruits du pommier, mais c’est sur les fruits qu’il fait le plus de dégâts. Les larves des premières générations s’attaquent aux rameaux et s’en nourrissent, causant d’importants dégâts dans les vergers et les pépinières nouvellement établis. Les larves des générations III et IV causent d’importants dégâts aux fruits. Elles pénètrent dans le fruit par la zone du pédoncule ou la zone de la « pointe » et rongent des galeries irrégulières autour des graines. Les fruits stagnent, pourrissent et tombent.

Méthodes de contrôle:

• la taille et la destruction des fruits et des rameaux attaqués;
• l’utilisation de pièges attractifs;
• les traitements chimiques appliqués pendant le vol de masse avec des insecticides spécifiques.

Tortue des fruits d’été (Adoxophyes orana)

C’est une espèce polyphage qui s’attaque à plus de 47 espèces de plantes herbacées et ligneuses (dont le pommier). Au printemps, les larves rongent les bourgeons, les fleurs et les feuilles. Les larves pénètrent dans les fruits où elles creusent des galeries peu profondes. Les plaies ainsi créées sont des portes d’entrée pour les champignons du genre Monilinia.

Méthodes de contrôle:

• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Carpocapse de la pomme (Cydia pomonella)

C’est une espèce polyphage qui s’attaque à plusieurs espèces d’arbres fruitiers. Des larves d’âges différents s’attaquent aux fruits. Les femelles pondent leurs œufs directement sur le fruit ou sur les feuilles proches du fruit. Après l’éclosion, les larves creusent des galeries dans le fruit, laissant des excréments à l’intérieur.

Méthodes de contrôle:

• l’utilisation de pièges à phéromones pour identifier le vol des adultes;
• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Le puceron du pommier (Aphis pomi)

Il s’agit d’une espèce polyphage qui s’attaque à plusieurs espèces d’arbres fruitiers. Les pucerons colonisent la face inférieure des feuilles et les pointes de croissance. Les arbres attaqués présentent de petites excroissances, les fruits restent petits, la production est fortement affectée. Les pucerons transmettent également plusieurs virus.

Méthodes de contrôle:

• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Pucerons roses du pommier (Dysaphis devecta)

Il attaque les arbres au printemps, à partir du débourrement, en s’attaquant aux bourgeons, aux feuilles et aux jeunes rameaux. Les parasites sont visibles sur la partie inférieure de la feuille, et sur la partie supérieure, les feuilles deviennent gonflées et rosées. Les arbres attaqués ont une croissance faible, les rameaux se déforment et les fruits restent petits.

Méthodes de contrôle:

• traitements de la période de dormance avec de l’huile horticole;
• effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques à la lutte contre les pucerons.

Mineuse à taches (Phyllonorycter blancardella)

Cet insecte s’attaque à plusieurs arbustes ornementaux et arbres fruitiers (dont le pommier). Les larves se nourrissent des tissus situés entre les épidermes supérieur et inférieur des feuilles. Une attaque massive peut réduire fortement la capacité de photosynthèse et donc diminuer les rendements.

Méthodes de contrôle:

• le ramassage et la destruction des feuilles tombées au sol;
• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Pyrale à queue brune (Euproctis chrysorrhoea)

C’est une espèce polyphage qui s’attaque à plusieurs arbres et arbres fruitiers. Elle a une génération par an et passe l’hiver sous forme de larve dans un cocon au sommet des rameaux. Les larves s’attaquent aux bourgeons et aux feuilles et peuvent provoquer la défoliation de l’arbre. Pour détecter la présence de ce ravageur, les arbres doivent être examinés très attentivement.

Méthodes de contrôle:

• l’élimination des branches sur lesquelles se trouvent les larves;
• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Pyrale de l’automne (Hyphantria cunea)

C’est une espèce polyphage qui s’attaque aux arbres d’ornement (mûrier, platane, etc.) ainsi qu’aux espèces d’arbres fruitiers. Elle a deux générations par an et passe l’hiver sous forme de chrysalide dans la couche superficielle du sol. Ce ravageur provoque la défoliation des arbres et donc une baisse de la production de fruits. Les chenilles s’installent sur la face inférieure des feuilles et commencent à les consommer. Elles construisent également une sorte de nid à l’intérieur duquel elles se nourrissent.

Méthodes de contrôle:

• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Sciaphobus squalidus

C’est une espèce dangereuse qui s’attaque principalement aux bourgeons et aux boutons floraux. Elle développe une génération tous les deux ans et passe l’hiver à l’état adulte dans la couche arable. Au printemps, les adultes émergent, grimpent sur les arbres et se nourrissent des bourgeons et des boutons floraux. Les larves ne sont pas nuisibles aux arbres, elles se nourrissent des racines des plantes herbacées spontanées.

Méthodes de contrôle:

• mobilisation du sol dans le verger (automne);
• traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Petite mineuse du pêcher (Anarsia lineatella)

C’est une espèce polyphage qui s’attaque à plusieurs espèces d’arbres fruitiers (dont le pommier). Elle développe trois générations par an et passe l’hiver à l’état de larve sous l’écorce exfoliée. Au printemps, elles quittent l’abri hivernal et s’attaquent aux bourgeons. Dans les jeunes rameaux, les larves rongent des trous pénétrants. Les femelles nouvellement apparues pondent des œufs sur les bourgeons, et les larves vont pénétrer dans les fruits des variétés précoces. Les larves des générations suivantes pénètrent dans les fruits en phase de maturation, où elles creusent des galeries profondes.

Méthodes de contrôle:

• la taille et la destruction des branches (rameaux) affectées;
• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Cicadelle des agrumes (Metcalfa pruinosa)

C’est une espèce polyphage qui s’attaque aux vignes, aux arbres d’ornement, aux arbustes et aux arbres fruitiers (y compris le pommier). Elle développe une génération par an et passe l’hiver au stade d’œuf dans les branches des plantes attaquées. Les adultes et les larves se nourrissent de la sève des plantes attaquées, empêchant la croissance des plantes et propageant de nombreuses maladies et virus. Il est très difficile de lutter contre cette espèce en raison de la couche cireuse qui recouvre le corps de l’insecte. C’est pourquoi la cicadelle peut être facilement confondue avec le puceron lanigère du pommier (Eriosoma lanigerum).

Méthodes de contrôle:

• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Tenthrède européenne du pommier (Hoplocampa testudinea)

Ils développent une génération par an et hibernent sous forme de larves dans le sol. Les femelles pondent des œufs sur le fruit dans la zone du calice. Après l’éclosion, les larves consomment la peau, puis pénètrent dans le fruit et se nourrissent des graines. Après l’attaque, le fruit reste petit et tombe.

Méthodes de contrôle:

• mobiliser le sol dans le verger;
• brûler les fruits tombés au sol;
• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Puceron lanigère du pommier (Eriosoma lanigerum)

Elles ont 8 à 12 générations par an et hibernent sous forme de larves dans les fissures de l’écorce. Des colonies massives se développent sur les rameaux, les branches et les racines. Suite à l’attaque, les tissus s’hypertrophient et des tumeurs similaires à celles produites par le cancer bactérien apparaissent.

Méthodes de contrôle:

• la taille et le brûlage des branches attaquées;
• contrôle des jeunes plants de pommiers avant la plantation;
• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Cécidomyie des feuilles du pommier (Dasineura mali)

Il développe 3 à 4 générations par an et passe l’hiver dans la couche arable. Les premiers signes d’attaque apparaissent en mai, lorsque l’on peut voir sur le pommier des feuilles enroulées et décolorées. À l’intérieur de ces feuilles, on peut trouver des larves de ver jaune-orange. En cas de forte attaque, la capacité de photosynthèse et la production sont réduites.

Méthodes de contrôle:

• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Charançon de la fleur de pommier (Anthonomus pomorum)

Il développe une génération par an et passe l’hiver à l’état adulte dans des endroits abrités (écorce d’arbre). Les adultes émergent au printemps et se nourrissent de jeunes feuilles. Les femelles pondent leurs œufs dans les fleurs ou les bourgeons floraux. Les larves se nourrissent à l’intérieur des fleurs ou des bourgeons.

Méthodes de contrôle:

• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.

Tétranyques

Ce sont des parasites très difficiles à voir à l’œil nu. Les tétranyques sont des espèces polyphages qui s’attaquent à de nombreuses plantes et arbres fruitiers, cultivés ou sauvages. Ils se nourrissent de la sève des plantes. Suite à l’attaque, les feuilles sont desséchées, les fleurs avortent et la plante stagne dans sa croissance.

Méthodes de contrôle:

• les traitements chimiques avec des insecticides spécifiques.