Caméline – traitements, lutte contre les ravageurs et les maladies
Publié sur: février 6, 2024 Modifié le: 20 août 2024

La caméline (Camelina sativa) est une plante technique appartenant à la famille des Brassicaceae. La caméline a une technique de culture 100% mécanisée et empêche l’érosion du sol, le développement des mauvaises herbes, etc. La caméline est également un excellent substitut au colza et peut être utilisée dans l’industrie des carburants, l’industrie pharmaceutique et l’industrie du caoutchouc.
Parce que la caméline est étroitement apparentée au colza (Brassica rapa), elle en partage une série de maladies ou de ravageurs. Des études réalisées sur les cultures de caméline ont montré que cette plante est moins sensible aux maladies et aux attaques de ravageurs. La caméline peut être semée au printemps ou en automne. Ce détail est très important lorsque vous établissez le moment de l’application des traitements.
Les principales maladies de la caméline
LA POURRITURE BLANCHE (SCLEROTINIA SCLEROTIORUM)
Les plantes malades jaunissent et se fanent. À la base de la plante, il y a des taches blanches ou jaune clair. Avec le temps, les taches s’agrandissent, brunissent et se couvrent d’un feutrage blanc représentant la fructification du champignon. À la surface du feutrage apparaissent les sclérotes du champignon. Ils sont noirs et ont une forme circulaire. Les sclérotes germent et produisent des graines en forme de coupe, d’entonnoir ou de disque qui assurent la transmission de la maladie. La caméline présente une bonne résistance à cette maladie.
Prévention et mesures de contrôle:
- traitement des semences avant le semis;
- pratiquer la rotation des cultures;
- labourer à une profondeur optimale (20-25 cm);
- effectuer des traitements avec des fongicides spécifiques.
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LE MILDIOU (PERONOSPORA BRASSICAE)
Cette maladie apparaît fréquemment chez les jeunes plantes et l’attaque se caractérise par l’apparition de taches jaunes sur les feuilles. Plus tard, ces taches deviennent brunes. Sur la face inférieure, les taches sont recouvertes d’un duvet blanc-grisâtre, représentant la fructification du champignon. Par temps sec, dans ce duvet se développent des spores qui entraîneront la propagation de la maladie. La caméline est résistante à cette maladie.
Prévention et mesures de contrôle:
- détruire les plantes attaquées;
- appliquer de bonnes techniques agricoles;
- pratiquer la rotation des cultures;
- combattre les mauvaises herbes;
- traitement des semences avant le semis;
- effectuer des traitements avec des fongicides spécifiques.
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L’OÏDIUM (ERYSIPHE CRUCIFERARUM)
Cette maladie se manifeste par l’apparition d’un feutrage blanchâtre à la surface des feuilles. Plus tard, à la surface des zones attaquées se développent des taches de couleur noir-brunâtre, qui représentent les fructifications du champignon. L’oïdium est favorisé par des températures modérées, par une humidité élevée et une forte intensité lumineuse.
Prévention et mesures de contrôle:
- pratiquer la rotation des cultures;
- semer à une densité optimale;
- labourer à une profondeur optimale (20-25 cm);
- effectuer des traitements avec des fongicides spécifiques.
LA HERNIE DU CHOU (PLASMODIOPHORA BRASSICAE)
L’attaque de cette maladie se caractérise par l’apparition d’excroissances et de renflements sur toute la surface de la racine. Avec le temps, les racines attaquées brunissent, se ramollissent et pourrissent. La hernie du chou peut survenir à toutes les étapes de la période de croissance végétative. Les plantes attaquées de bonne heure restent petites et leurs feuilles deviennent rouges. Dans le cas des plantes matures, la maladie détermine la coloration des feuilles en bleu-verdâtre. Cette maladie est favorisée par l’acidité du sol et par l’application d’engrais contenant de l’azote.
Prévention et mesures de contrôle:
- utiliser des hybrides résistants;
- pratiquer la rotation des cultures;
- éviter de cultiver la caméline dans des sols bas et humides;
- maintenir un pH neutre dans le sol.
L’ALTERNARIOSE DES CRUCIFÈRES (ALTERNARIA BRASSICAE)
De petites taches circulaires de couleur brune se développent sur les fruits et les feuilles des plantes attaquées. Les taches s’agrandissent et couvrent de grandes parties de la plante. Les siliques fortement affectées ne poussent plus et s’ouvrent facilement, provoquant la chute des graines. À la surface des taches se développe une poudre brun-noirâtre constituée des conidiospores et des conidies du champignon.
Prévention et mesures de contrôle:
- éviter de cultiver la caméline dans des sols bas et humides;
- pratiquer la rotation des cultures;
- labourer à une profondeur optimale (20-25 cm);
- effectuer des traitements avec des fongicides spécifiques.
Les principaux ravageurs de la caméline
LE MÉLIGÈTHE DU COLZA (MELIGETHES AENEUS)
Ce ravageur ronge les boutons floraux à l’extérieur et consomme les étamines et le pistil de l’intérieur. Les boutons fortement attaqués sèchent et tombent, tandis que les moins attaqués produisent des fruits petits et déformés. La femelle creuse un petit trou dans le bouton floral et pond 1-2 œufs sur les étamines. Dans un seul bouton floral on peut parfois trouver jusqu’à 15 œufs pondus par des femelles différentes.
Prévention et mesures de contrôle:
- pratiquer la rotation des cultures;
- appliquer de bonnes techniques agricoles;
- effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques.
LA CHRYSOMÈLE DE L’ADONIS (ENTOMOSCELIS ADONIDIS)
La chrysomèle ronge irrégulièrement les bords des feuilles, ne laissant parfois que les nervures. Elle peut attaquer les siliques et les boutons floraux. Ce ravageur peut se développer sur des crucifères spontanées. La femelle pond 800-900 œufs dans des chambres situées à une profondeur de 3-4 cm dans le sol.
Prévention et mesures de contrôle:
- traitement des semences avant le semis;
- pratiquer la rotation des cultures;
- appliquer de bonnes techniques agricoles;
- ramasser et détruire les débris végétaux;
- effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques.
LA TENTHRÈDE DE LA RAVE (ATHALIA ROSAE)
C’est une espèce polyphage qui s’attaque à plusieurs plantes de la famille des Brassicaceae (colza, moutarde, caméline, etc.) et qui ronge ou perfore les feuilles sur la face inférieure. Au début, les perforations sont petites, puis s’agrandissent et deviennent rondes ou ovales, avec des bords réguliers. Sur les plantes affectées, on peut observer des larves qui mesurent environ 17-18 mm de long. Leur tête et leurs pattes sont noirs, tandis que le reste du corps est gris.
Prévention et mesures de contrôle:
- pratiquer la rotation des cultures;
- appliquer de bonnes techniques agricoles;
- effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques.
LE CHARANÇON DES SILIQUES DU COLZA (CEUTORHYNCHUS ASSIMILIS)
Les adultes creusent de petites cavités dans les tiges, les pédoncules et les boutons floraux, et les larves consomment les graines. Au cours de son développement, une larve consomme entre 6 et 9 graines. La ponte a lieu dans les fruits en cours de maturation. La femelle creuse un trou dans la paroi de la capsule et pond un œuf dans chaque trou. Une femelle peut pondre entre 35 et 50 œufs.
Prévention et mesures de contrôle:
- ramasser et détruire les debris végétaux ou les incorporer au sol;
- pratiquer la rotation des cultures;
- appliquer de bonnes techniques agricoles;
- effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques.
L’ALTISE DU COLZA (PSYLLIODES CHRYSOCEPHALA)
C’est une espèce polyphage qui s’attaque à plusieurs plantes de la famille des Brassicaceae (colza, moutarde, caméline, chou, etc.). Les larves rongent le pétiole des feuilles inférieures et peuvent avancer jusqu’au sommet des pousses. Les galeries creusées par les larves peuvent se remplir d’eau qui peut geler en hiver. Ces galeries représentent également des portes d’entrée pour les agents phytopathogènes. La caméline est résistante à ce ravageur.
Prévention et mesures de contrôle:
- pratiquer la rotation des cultures;
- effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques.
LA CÉTOINE HÉRISSÉE (EPICOMETIS HIRTA)
Dans le cas des cultures de caméline, elle consomme les organes floraux ou les jeunes feuilles. L’adulte mesure 9-12 mm de long et son corps et noir mat, recouvert d’un duvet gris. Ce ravageur produit une seule génération par an et hiverne à l’état adulte dans le sol. Les larves ne sont pas nuisibles.
Prévention et mesures de contrôle:
- effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques.
LA PIÉRIDE DU CHOU (PIERIS BRASSICAE)
C’est une espèce polyphage qui s’attaque à plusieurs plantes de la famille des Brassicaceae (colza, moutarde, caméline, chou, etc.). Les larves ont un corps long, qui mesure environ 40-50 mm. Elles sont jaunes au premier stade de développement et grises au dernier de stade développement et ont également des rayures longitudinales jaunes. Les larves de la dernière génération attaquent les feuilles des plants de caméline semée en automne. Les plantes attaquées ne se développent pas correctement jusqu’à l’arrivée de l’hiver et peuvent être détruites par le gel.
Prévention et mesures de contrôle:
- effectuer des traitements avec des insecticides spécifiques.
Contrôler les mauvaises herbes
La caméline est une plante relativement résistante aux mauvaises herbes. Elle a la capacité d’étouffer les mauvaises herbes de la culture, alors les coûts d’entretien sont réduits. Pour que la croissance végétative démarre sans problèmes, il est très important de préparer correctement le lit de semences. De plus, ce travail détruit les mauvaises herbes qui peuvent affecter la caméline pendant les premiers stades de végétation.
Protection des abeilles
Afin de prévenir l’intoxication des abeilles, les propriétaires de terres agricoles et forestières qui effectuent des traitements chimiques sur les cultures agricoles et forestières sont tenus d’informer par écrit les conseils locaux au moins 48 heures avant d’effectuer le traitement, ainsi que le nom du produit utilisé.
Afin de prévenir les intoxications des abeilles, les conseils locaux, ainsi que les administrateurs des terres agricoles ou forestières doivent signaler, par écrit ou par téléphone, les apiculteurs qui disposent d’un rucher fixe/permanent ou temporaire/pastoral, au moins 24 heures avant que les propriétaires de terres agricoles ou forestières effectuent les traitements avec des substances chimiques.